Dangers

Nous ne connaissons pas exactement les effets des nanotechnologies sur le corps humain, car pour nous elles sont encore nouvelles. Mes des études prouves que certaines nanotechnologiques sont très dangereuse pour le corps humain, car elles ont la même échelle que les composants cellulaires et que certaines protéines et pourraient échapper aux mécanismes de défense naturels de l'homme (ou d'autres organismes) et provoquer des dommages aux organes internes. Mais alors que les investissements financiers privés et publics dans ses nanotechnologies sont considérable, moins de 5% des budgets sont consacrés à l'évolution des risques.

De plus, des chercheurs Américains disent que certaines nanoparticules (présentes dans les crèmes solaire par exemple) ont un danger comparable à celui de l'amiante (minéral qui a intéressé les industries par ses propriétés singulières, mais toxique et pouvant provoquer des cancers).

On remarque aussi qu'en France, l'étiquetage des produits ne précise pas la présence d'éléments issus des nanotechnologies.

 

Dans Les politiques des nanotechnoligies de Laurent Brice; selon Smalley (pourtant admirateur déclaré de Drexler dans les années 1990) le discours de Drexler ne peut "qu’alimenter des craintes imaginaires à l’égard des nano-technologies: vouloir faire des nanotechnologies une révolution moléculaire, c’est effrayer inutilement le grand public avec des nanomachines susceptibles de se répliquer sans contrôle, alors que la faisabilité technique de l’auto réplication est contestable."

 

 D'autres disent le contraire, comme Bill Joy (fondateur de Sun Microsystems) qui annonce en avril 2000 dans un article du magazine Wired que "les technologies les plus puissantes du XXe siècle – la robotique, l’ingénierie génétique et les nanotechnologies – menacent de faire de l’homme une espèce en voie de disparition."

 

  • Santé

Le caractère invisible des nanotechnologiques est ce qui angoisse le plus la population.

 

 

En France, les jeunes mangent, utilisent les nano particules dans leur produits cosmétiques, on le vaporise dans les champs, on en trouve dans les voitures, dans les ordinateurs, sur les vêtements...  Plus d'un milliers de produits contenant des nanoparticules sont déjà sur le marché (raquette de tennis, vêtements, chaussures...). On retrouve par exemple de l'oxyde de titane dans les crèmes solaire pour éviter le blanchissement de la peau. De plus, si il est possible de soigner et de réparer le corps humain aussi simplement, il sera donc aussi possible de le transformer, de l'améliorer et d'augmenter ses performances. Les nanotechnologies pourront donc devenir une nouvelle forme de dopage pour les sportifs.

 

  • Médecine

Certaines biopuces garderont les caractéristiques et particularités des patients afin de les soigner plus facilement et d'avoir un parcours médicale personnalisé pour chaque individus. Certains ont peur que ces informations personnelles soient divulguées. D'autres font aussi référence à une “hyper-traçabilité“, mettant en question la liberté d’aller et de venir, et le droit à l’anonymat. Plusieurs caractérisent les nanotechnologies de liberticide.

   Le physicien Jean-Pierre Pautrat (chercheur au Commissariat à l’énergie atomique) montre cette crainte dans son livre au titre évocateur, Demain le Nanomonde. Il y présente les développements des nanotechnologies à venir, les «barrières physiques» qui devront être franchies pour cela. Au final, un «nanomonde» futur fait de transistors moléculaires, de biopuces capables d’effectuer un diagnostic instantané et de caméras connectées au nerf optique.

 

  • Nourriture

Malgré les grandes possibilités que nous offrent les nanofoods, les entreprises restent discrètes en raison de l'opposition du publique. En effet, les nanofoods sont beaucoup mis en parallèles avec les OGM (Organisme Génétiquement Modifié).

Sans l'obligation d’étiquetage des nano-aliments pour les fabricants, ni la moindre volonté de la part des firmes de le faire volontairement, il est impossible pour les citoyens de choisir ou de refuser de manger des nano-aliments. En l’absence de caractérisation précise des dangers, il n’est pas possible, aujourd’hui, d’évaluer l’exposition du consommateur ni les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules.

 

  • Technologies

Toujours à cause du caractère quasi-invisible, beaucoup craignent que des nano-caméra et nano-micro soient cachées à leur insu, pouvant ainsi écouter, voir et espionner les moindres faits et gestes. On est proche ici de la théorie de Big Brother dans le livre 1984 de George Orwell, à la différence que l'unique soit remplacé par des milliers de petit Big Brother. En effet, on retrouve dans le passage suivant, extrais du livre 1984, ce que beaucoup scénarisent: « Derrière Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur la fonte et sur le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu. »

  Un autre livre, L'âge de diamant écrit par Neal Stephenson montre une société transformée par l’omniprésence de nano-machines produisant de nombreux produits à bas coûts, mais aux usages pas toujours contrôlés.
 

 

  • Militaire

La question de l'incidence des nanotechnologies sur les stratégies militaires ainsi que les implications qu'elles pourraient avoir sur les accords internationaux de désarmement n'a fait l'objet que de très rares publications. L'une des plus citée est celle de Jürgen Altmann et a de quoi effrayer: "du fait, en partie, de leur petitesse, mais surtout en raison de leurs facultés d'autoréplication et de production d'armes supplémentaires sur place, les nanorobots seraient source d'une extrême incertitude. Le déploiement préalable contre un adversaire serait facilité. Les pressions en faveur d'une action rapide et du recours à la prise de décision automatique grandiraient. Des cycles d'action et réaction fortuits pourraient se produire à tous les niveaux, de l'échelon moléculaire à la prise de décision de haut niveau. Chacun y trouverait des motifs d'action préventive, les pays à la pointe de la technologie comme ceux en retard dans ce domaine. La nanotechnologie moléculaire engendrerait aussi des courses aux armements insoupçonnées résultant de tentatives destinées à conserver ou creuser un avantage technologique ou, inversement, à combler un retard. La situation serait encore plus grave dans le cas d'une production militaire autonome en plein essor. En théorie, celui qui prendrait l'initiative aurait alors un avantage décisif qui lui assurerait une domination mondiale".

Mark Avrum Gubrud, de l'Université du Maryland, va plus loin encore quand il dit que les armes nucléaires traditionnelles font qu'une guerre classique sera "dépassée" parce qu'il sera impossible d'obtenir une "victoire décisive". Or, dans le cas des nanotechnologies, c'est la dissuasion qui est dépassée "car on ne pourra maintenir une paix armée stable entre rivaux dotés d'armes nanotechnologiques".

 

 


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